NOS ILLUSTRES ANCIENS
SOUS-LIEUTENANT FERDINAND CAPDEVIELLE
LE DERNIER AMÉRICAIN TUÉ AU SERVICE DE LA FRANCE
2 - Le 170ème Régiment d'Infanterie : Verdun, La Somme, Aisne et Champagne
VERDUN
1916
En février 1916, le première classe Ferdinand Capdevielle prend
part à la bataille de Vaux, près de Verdun. Formé par
la Légion Étrangère, son comportement au feu est irréprochable.
Il fait preuve de toute les qualités de combattant. Pour sa participation
à la défense victorieuse de la place, Ferdinand Capdevielle
est promu caporal. Le 170ème reste en ligne et poursuit la mise en
œuvre des défense du secteur. En mai 1916, le régiment
prend part à l’offensive et contre-attaque les allemands au bois
de la Caillette. Ferdinand Capdevielle note : «Ce fut la bataille
la plus difficile de toutes. Nous marchions jusqu’à la ligne
de feu dans le noir, cherchant notre chemin au milieu des cadavres jalonnant
la route. Les Allemands nous bombardaient avec précision et nos canons
répondaient tout aussi vigoureusement. Après être resté
dans une tranchée presque entièrement démolie, on nous
ordonna d’attaquer les Allemands. Les hommes étaient contents
d’entrer en action et couvrirent la distance les séparant des
boches d’un bond. Certains d’entre nous avaient des couteaux de
tranchées. Charles Hoffecker décapita quatre Huns avant d’être
grièvement blessé par un éclat d’obus(1).
De nombreux américains gagnèrent beaucoup d’estime par
leur action.» Par son action et sa conduite au feu, Ferdinand Capdevielle
gagne la Croix de Guerre.
LA
SOMME 1916
Sur les vingt américains ayant acceptés le transfert
de la Légion Étrangère au 170ème R.I., seuls six
sont encore en vie un an plus tard. Ferdinand Capdevielle est l’un d’entre
eux. En août 1916, ayant survécu à Verdun, le 170ème
R.I. est envoyé dans la Somme. Le 12 août 1916, le 170ème
R.I. attaque et emporte les premières lignes ennemies. Il s’installe
avant de lancer une nouvelle attaque quelques jours plus tard. A l’automne
1916, le caporal Capdevielle reçoit sa troisième promotion.
Il est nommé sergent «pour son sang-froid et sa bravoure
au feu» (Rockwell).
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* Charles Hoffecker décédera deux jours plus tard
