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La Poésie à la Légion Étrangère

 

Parvenu au faîte des honneurs, le Général Pechkoff garde une âme de légionnaire ; témoin ce court poème, écrit peu de temps avant sa mort” :

Képi blanc

Blanc était son visage.
Je le dévisage
Calme et blanc,
Comme d'usage.
Dort cet Innocent,
D'une blancheur d'Innocence
Ce légionnaire,
Engagé volontaire
Pour servir la France.
Dans son cercueil,
Ses Restes,
Le Néant.
Mais, ce qu'il lui reste
C'est le Képi Blanc
et
Son Âme.

Poème manuscrit du général Zinovi Pechkoff envoyé à " Képi blanc " peu avant sa mort le 27 novembre 1966, en donnant l'autorisation de reproduire son livre " La Légion Etrangère au Maroc ".
Képi Blanc n° 237 de janvier 1967.