LES RÉCITS DES ANCIENS

LES ANNÉES 2000

A MOI LA LÉGION !

Ancien officier de l'Armée Royale Roumaine, Aristide Anitéï s'engage à Vienne en Autriche dans la Légion Etrangère au mois de décembre 1947. Dix-sept ans plus tard, il rejoint la vie civile, étant adjudant, titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre des T.O.E. et de la Croix de la Valeur Militaire, après avoir été blessé par trois fois au combat et ayant successivement servi avec honneur et fidélité au Dépôt Commun de la Légion Etrangère (D.C.L.E.), aux 3ème R.E.I., 1er R.E.I., 3ème R.E.I., G.I.L.E./ 1er R.E. et 4ème R.E.I., en Indochine et en Algérie.

En 1964, diplômé de sciences sociales, il fait sa reconversion dans l'industrie pharmaceutique à l'issue d'un stage de six mois ; un laboratoire lui confie des responsabilités commerciales. Ses activités professionnelles lui donnent l'occasion d'avoir de nombreux contacts avec les médecins des corps de la Légion Etrangère, la maison de retraite d'Auriol, l'Institution des invalides de Puyloubier et de nombreux anciens.

L'heure de la retraite "définitive" sonne en 1990 mais non celle de la vie active ; pour l'adjudant Anitéï, l'heure du bénévolat est arrivée, en se consacrant corps et bien aux "Œuvres Hospitalières Françaises de l'Ordre de Malte" (O.H.F.O.M.) car il est en contact avec l'Ordre depuis 1974. L'O.H.F.O.M lui confie les relations avec l'industrie pharmaceutique, les hôpitaux civils et le Service de Santé des Armées. Il accompagne de nombreux convois humanitaires et se rend dans la plupart des pays victimes de famines, d'épidémies ou de conflits de toutes sortes accomplissant ses nouvelles taches à corps perdu, avec une passion sans limites. Son dévouement lui vaut de recevoir la médaille du Service de Santé des Armées et la Croix d'officier du Mérite de l'Ordre de Malte. En outre, il entretient des relations avec les différents corps de la Légion Etrangère ; le contact n'est pas rompu, c'est l'essentiel. Il raconte.

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